Rodez. CXK au Club, ce soir, avant les Vieilles Charrues cet été !

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  • Dimitri Kogane et Paulin Courtial, avec, au centre,Éric Destout, pour le travailde scène.
    Dimitri Kogane et Paulin Courtial, avec, au centre,Éric Destout, pour le travailde scène. Ph.R.
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philippe routhe

l'essentiel Avec leur deuxième album enregistré à Chicago, l’Aveyronnais Paulin Courtial et Dimitri Kogane seront sur la scène ruthénoise avant une tournée où ils amèneront leur rock habillé de paroles en occitan sur la scène de nombreux festivals, dont le plus célèbre de Bretagne.

CXK, c’est d’abord une musique : le rock. Un rock version batterie, avec Dimitri Kogane, et guitare, qui alterne l’agressif et la douce mélodie. C’est aussi une voix, celle de Paulin Courtial, guitariste également. Une voix qui parvient à garder une forme de douceur même en allant chercher haut les dernières notes. Et ce sont des textes : en langue occitane. Une spécificité de ce groupe qui vient de sortir son deuxième album. Un deuxième album, "Castels dins la luna", tout en création, après un premier plus en reprises.

Chez le producteur de Nirvana

Un deuxième album qu’ils sont allés enregistrer à Chicago, chez un certain Steve Albini. Ni plus ni moins que le producteur de l’album In Utero de Nirvana, qui a aussi assuré les arrangements de PJ Harvey, Pixies… Un personnage un peu à part dans cet univers de la musique, et qui s’est en somme laissé séduire par ce cocktail rock, voix, occitan.

"L’occitan sonne bien pour le rock"

Cette démarche-là de CXK traduit cet état d’esprit dans lequel évolue ce groupe. Sans barrière, avec la volonté farouche de jouer du rock occitan au même titre que d’autres font du rock en anglais ou en français. "Vous trouvez plus normal qu’un groupe français chante en anglais", glisse, taquin, Paulin Courtial, biberonné à l’occitan depuis son enfance, mais aussi au son des Beatles, de Queens of the stonage, etc. "Ce qui nous a pétés à la gueule, c’est que l’occitan est une langue qui sonne bien pour le rock, par sa sculpture et sa mélodie. Ce n’est pas juste une langue pour les poules et les vaches", lance-t-il à un groupe de collégiens venus visiter les coulisses du Club, hier.

Le Club, où ils sont en résidence depuis lundi et jusqu’à ce soir pour travailler notamment la performance scénique. "Le rapport entre le chanteur et le batteur, le rapport au public, la gestuelle sur une chanson…", détaille Éric Destout, qui travaille avec le monde du spectacle vivant. Un travail qui doit permettre au groupe de donner toute l’énergie qui est la sienne, qu’il soit sur la scène du Club ou sur celle des Vieilles Charrues comme ce sera le cas le 14 juillet ! "Dans les deux cas, il faut garder la même proximité, la même ouverture avec le public", souffle Éric Destout qui, lors de premier filage, ce jeudi matin s’est dit "époustouflé". De bon augure pour CXK qui va enchaîner les dates, comme le Bolegasson à Castres (7 mai), Métronum à Toulouse (30 mai), la fête des lumières à Sauveterre, Drulhe…

Ce soir, au Club, l’occasion sera donc donnée d’apprécier un groupe de rock en pleine éclosion.

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